[linux-neuchatel] GnuCash

Didier Frick didier at dfr.ch
Mon May 12 10:52:01 CEST 2003


Hello,

Marc SCHAEFER wrote:
>>Tout ça pour dire qu'à mon humble avis, l'énergie investie dans le 
>>projet de comptabilité du gull gagnerait beaucoup à être redirigée vers 
>>une adaptation encore meilleure de GnuCash aux spécificités suisses.
> 
> 
> Le projet du GULL voulait aller beaucoup plus loin, et créer un
> véritable moteur de comptabilité, utilisable également pour des
> applications complexes, multi-monnaies, multi-compagnies,
> multi-exercice. Cette structure de base aurait ensuite été utilisée par
> des applications de haut niveau, notamment EPSITEC Cresus. Cette
> entreprise s'étant retirée, cela a pas mal mis du plomb dans l'aile du
> projet.

GnuCash est multi-monnaies à la base, et pour faire du multi-compagnie 
et multi-exercice: chaque exercice de chaque compagnie peut être 
stocké dans une comptabilité séparée, donc ça semble faisable.
D'autre part, au niveau des ressources disponibles, un projet utilisé 
mondialement me semble plus viable qu'un truc purement suisse.

> 
> Mais il est clair qu'au moins pour l'entrée des données, Gnucash est une
> interface très valable. Si l'on pouvait connecter Gnucash à une base de
> données, on pourrait alors réaliser les buts de la compta GULL du
> moins partiellement (indépendance de l'interface,
> structure des données complexe et auto-validée).
> 
Le back-end par défaut est XML, mais il y a apparemment un backend 
pour Postgres aussi, donc ces buts ne semblent pas très éloignés.

> Malheureusement, jusqu'ici, il s'est trouvé plein de personnes sur la
> mailing-list compta du gull pour dire qu'on allait sur la fausse route,
> mais aucune avec des propositions concrètes *testées*. Ta contribution
> est la première qui montre de l'intérêt actif pour la comptabilité
> sous GNU/Linux.
> 
> PS: ça rejoint un peu ce qu'on disait ici sur: `si tous les utilisateurs
> Linux ne sont plus que des utilisateurs et refusent de coopérer, le
> projet meurt'.
> 
Oui, je pense que la clé du succès en la matière est de repérer un 
projet "quasiment" utilisable, et de ne modifier/ajouter que ce qui 
manque, en profitant du travail des autres et en les faisant profiter 
du nôtre.

En travaillant également dans l'administration et dans l'industrie, je 
suis sidéré de voir à quel point le "y en a point comme nous" est 
profondément ancré dans la manière de voir de beaucoup de gens en Suisse.

L'hypothèse quasi-automatique est que rien de ce qui existe dans le 
monde ne peut être utilisé en Suisse, tellement on a de particularités 
précieuses et incontournables.

C'est souvent une feuille de vigne pour dissimuler une paresse 
intellectuelle qui empêche d'analyser lucidement la situation et de 
créer un pont entre l'existant et le souhaité.

Mais bon, là je digresse :-)


-- 
Didier Frick
Freelance Software Developer & Consultant
http://www.dfr.ch/





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